• The Star Spangled Banner - Jimi Hendrix

     https://www.youtube.com/watch?v=sjzZh6-h9fM


    The Star Spangled Banner, (La Bannière étoilée) est un poème écrit en 1814 par Francis Scott Key et qui constitue à présent l’hymne national des États-Unis d’Amérique. Ce texte rend hommage à la résistance héroïque de ceux qui défendirent le fort et qui furent en mesure de faire flotter le drapeau américain au sommet en dépit de l’acharnement de l’ennemi à y planter le sien.

     

    La version de « The Star Spangled Banner » par Jimi Hendrix la plus célèbre est celle de Woodstock.Woodstock est un festival de musique et un rassemblement emblématique de la culture hippie des années 1960 qui s'est déroulé du 15 au 18 août 1969 ayant accueilli 500 000 spectateurs.

     

    La révolte dans les années soixante et au début des années soixante-dix d'une partie de la jeunesse battait son plein contre la guerre du Vietnam, la discrimination raciale et toutes les injustices et tabous sociaux. Le gouvernement américain, qui a besoin de recrues pour cette guerre, doit faire face à des réactions hostiles émanant d’une partie de la jeunesse. Ainsi se développe aux États-Unis, le mouvement hippie qui prône l’amour,la paix, la liberté. C’est l’époque des messages d’espoir, d’insouciance: « Flower Power », « Peace and Love », « Make Love not War »...Refusant d'entrer dans le jeu politique ou d'opposer la force à la force, de nombreux hippies décident de se retirer de ce monde violent et sans attrait.  Le solo de guitare d'Hendrix est une des réponses politique non violente à la guerre du Vietnam. En déformant l'hymne, Hendrix montre sa contestation envers cette guerre.

     

     Un rythme mesuré est utilisé pour l'hymne américain tandis qu'un rythme non mesuré est utilisé pour représenter les bruits de bombes, les sirènes et les avions. Le tempo est lent, le côté martial de l'hymne original est absent. La guitare électrique est saturé, l'atmosphère est inquiétante. Hendrix utilise des techniques d'effet tel que l'utilisation abondante de distorsion, du feedback-pédale wah wah, du vibrato, du slide,.. Il utilise également l'effet de glissando, montant ou descendant, qui évoque les bombardements effectués lors de la guerre du Vietnam. .

     

     


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  • Les paroles:

    Farewell my wistful Saigon bride
    I'm going out to stem the tide
    A tide that never saw the seas
    It flows through jungles, round the trees
    Some say it's yellow, some say red
    It will not matter when we're dead

    How many dead men will it take
    To build a dike that will not break ?
    How many children must we kill
    Before we make the waves stand still ?

    Though miracles come high today
    We have the wherewithal to pay
    It takes them off the streets you know
    To places they would never go alone
    It gives them useful trades
    The lucky boys are even paid

    Men die to build their Pharoah's tombs
    And still and still the teeming wombs
    How many men to conquer Mars
    How many dead to reach the stars?

    Farewell my wistful Saigon bride
    I'm going out to stem the tide
    A tide that never saw the seas
    It flows through jungles, round the trees
    Some say it's yellow, some say red
    It will not matter when we're dead

     

    La traduction française:

    Adieu mon épouse nostalgique Saigon
    Je sors d'endiguer la marée
    Une marée qui n'a jamais vu la mer
    Il coule à travers les jungles, autour des arbres
    Certains disent que c'est jaune, certains disent rouge
    Il ne sera pas question quand nous sommes morts

    Combien de morts faut-il
    Pour construire une digue qui ne cassera pas ?
    Combien d'enfants faut-il tuer
    Avant de faire des vagues, rester immobile ?

    Bien que les miracles viennent élevé aujourd'hui
    Nous avons les moyens de payer
    Il leur faut sortir de la rue que vous connaissez
    Pour endroits qu'ils n'auraient jamais aller seul
    Il leur donne des métiers utiles
    Les garçons chanceux sont même payés

    Les hommes meurent pour leur bâtissez les tombeaux de Pharaon
    Et toujours et encore le ventre grouillant
    Combien d'hommes à la conquête de Mars
    Combien de morts pour atteindre les étoiles ?

    Adieu mon épouse nostalgique Saigon
    Je sors d'endiguer la marée
    Une marée qui n'a jamais vu la mer
    Il coule à travers les jungles, autour des arbres
    Certains disent que c'est jaune, certains disent rouge
    Il ne sera pas question quand nous sommes morts.

     

    Joan Baez est soucieuse de son rôle d'artiste dégagée à délivrer un message de paix et de liberté, contre la guerre et l'injustice, elle a visité des camps de prisonniers sous le feu des bombardements pendant la guerre du Viêt Nam.

    Le 24 décembre une bombe a explosée à l'hôtel Brink de Saïgon, où était hébergés des officiers américains célibataires. Deux personnes tuées et plus d'une centaine de blessés. Dans cette chanson elle appelle à la révolte.

     

     


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  • {Masters Of War}

    Come you masters of war
    You that build the big guns
    You that build the death planes
    You that build all the bombs
    You that hide behind walls
    You that hide behind desks
    I just want you to know
    I can see through your masks.

    You that never done nothin'
    But build to destroy
    You play with my world
    Like it's your little toy
    You put a gun in my hand
    And you hide from my eyes
    And you turn and run farther
    When the fast bullets fly.

    Like Judas of old
    You lie and deceive
    A world war can be won
    You want me to believe
    But I see through your eyes
    And I see through your brain
    Like I see through the water
    That runs down my drain.

    You fasten all the triggers
    For the others to fire
    Then you set back and watch
    When the death count gets higher
    You hide in your mansion'
    As young people's blood
    Flows out of their bodies
    And is buried in the mud.

    You've thrown the worst fear
    That can ever be hurled
    Fear to bring children
    Into the world
    For threatening my baby
    Unborn and unnamed
    You ain't worth the blood
    That runs in your veins.

    How much do I know
    To talk out of turn
    You might say that I'm young
    You might say I'm unlearned
    But there's one thing I know
    Though I'm younger than you
    That even Jesus would never
    Forgive what you do.

    Let me ask you one question
    Is your money that good
    Will it buy you forgiveness
    Do you think that it could
    I think you will find
    When your death takes its toll
    All the money you made
    Will never buy back your soul.

    And I hope that you die
    And your death'll come soon
    I will follow your casket
    In the pale afternoon
    And I'll watch while you're lowered
    Down to your deathbed
    And I'll stand over your grave
    'Til I'm sure that you're dead.

     

    Traduction de la chanson :

     

    {Maîtres de guerre}

    Venez, vous, les maîtres de guerre
    Vous qui construisez ces grosses armes
    Vous qui construisez ces avions de mort
    Vous qui fabriquez toutes ces bombes
    Vous qui vous cachez derrière des murs
    Vous qui vous cachez derrière des bureaux
    Je veux juste que vous sachiez
    Que je peux voir à travers vos masques

    Vous qui n'avez rien fait d'autre
    Que construire pour détruire
    Vous jouez avec mon monde
    Comme si c'était un petit jouet
    Vous mettez une arme dans ma main
    Et vous vous cachez hors de ma vue
    Pour vous enfuir bien loin
    Lorsque les balles sifflent

    Comme Judas autrefois
    Vous mentez et trompez
    Une guerre mondiale peut être gagnée
    C'est ce que vous voulez me faire croire
    Mais je vois à travers vos yeux
    Mais je vois à travers votre esprit
    Comme je vois à travers l'eau
    Qui s'écoule dans nos égouts

    Vous tendez la gâchette
    Pour que les autres tirent
    Puis vous reculez et regardez
    Quand le nombre de morts augmente
    Vous vous planquez dans vos demeures
    Lorsque le sang des jeunes
    S'écoule de leur corps
    Et se mêle à la boue

    Vous avez jeté la plus grande peur
    Qui puisse exister
    Celle de mettre des enfants
    Au monde
    Pour avoir menacé mon enfant
    Pas encore né ni même nommé
    Vous ne méritez pas le sang
    Qui coule dans vos veines

    Est-ce que j'en sais assez
    Pour parler ainsi
    Vous pouvez dire que je suis jeune
    Vous pouvez dire que je ne sais rien
    Mais il y a une chose que je sais
    Malgré mon jeune âge
    C'est que même Jésus
    Ne pardonnera jamais ce que vous faites

    Laissez-moi vous poser une question
    Votre argent est-il si bon
    Qu'il achète votre pardon ?
    Pensez-vous qu'il le peut ?
    Je crois que vous constaterez
    Lorsque l'heure de votre mort aura sonné
    Que tout l'argent que vous possédez
    Ne suffira pas à racheter vos âmes

    Et j'espère que vous mourrez
    Et que votre mort sera proche
    Je suivrai votre cercueil
    Dans la pâleur du jour
    Et je regarderai lorsque l'on vous descendra
    Dans votre lit de mort
    Et je me tiendrai sur votre tombe
    Jusqu'à être sûr que vous soyez morts

     

     

    Monsters of War est une chanson de Bob Dylan parue en 1963 sur l'album The Freewheelin's Bob Dylan. Sa mélodie provient de la chanson populaire anglaise Nottamum Town. Ses paroles sont pleines de colère à l'égard des marchands d'armes ; en parlant des mauvaises interprétations parfois faites de ses paroles (premier couplet), Dylan a déclaré : «Masters of War» est censée être une chanson pacifiste contre la guerre.

     

    Cette chanson apparaît comme ''anti-guerre'' aux yeux d'un grand nombre de personnes qui trouvent le dernier couplet ''très dur'' car il paraît morbide. Bob Dylan lui même au cours d'une interview disait qu'à chaque fois qu'il la chantait, elle déclenchait cette même réaction.

     

    Si on prend le temps d'examiner attentivement cette chanson, on peut remarquer qu'elle exprime le point de vue du général et futur président de l'époque Eisenhower concernant les dangers du complexe militaro-industriel de ce pays.

    Par exemple, Eisenhower à dit lors d'un discours d'adieu le 1è janvier 1961, ''nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel.

     

    La mélodie étrange, tirée d'une vieille mélodie anglaise, attira des ennuis à Bob Dylan. Une action en justice fut introduite contre lui, mais il parvint à démontrer que sa variante et ses paroles originales constituaient une chanson nouvelle.

     

     


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