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Les paroles:
Farewell my wistful Saigon bride
I'm going out to stem the tide
A tide that never saw the seas
It flows through jungles, round the trees
Some say it's yellow, some say red
It will not matter when we're dead
How many dead men will it take
To build a dike that will not break ?
How many children must we kill
Before we make the waves stand still ?
Though miracles come high today
We have the wherewithal to pay
It takes them off the streets you know
To places they would never go alone
It gives them useful trades
The lucky boys are even paid
Men die to build their Pharoah's tombs
And still and still the teeming wombs
How many men to conquer Mars
How many dead to reach the stars?
Farewell my wistful Saigon bride
I'm going out to stem the tide
A tide that never saw the seas
It flows through jungles, round the trees
Some say it's yellow, some say red
It will not matter when we're deadLa traduction française:
Adieu mon épouse nostalgique Saigon
Je sors d'endiguer la marée
Une marée qui n'a jamais vu la mer
Il coule à travers les jungles, autour des arbres
Certains disent que c'est jaune, certains disent rouge
Il ne sera pas question quand nous sommes morts
Combien de morts faut-il
Pour construire une digue qui ne cassera pas ?
Combien d'enfants faut-il tuer
Avant de faire des vagues, rester immobile ?
Bien que les miracles viennent élevé aujourd'hui
Nous avons les moyens de payer
Il leur faut sortir de la rue que vous connaissez
Pour endroits qu'ils n'auraient jamais aller seul
Il leur donne des métiers utiles
Les garçons chanceux sont même payés
Les hommes meurent pour leur bâtissez les tombeaux de Pharaon
Et toujours et encore le ventre grouillant
Combien d'hommes à la conquête de Mars
Combien de morts pour atteindre les étoiles ?
Adieu mon épouse nostalgique Saigon
Je sors d'endiguer la marée
Une marée qui n'a jamais vu la mer
Il coule à travers les jungles, autour des arbres
Certains disent que c'est jaune, certains disent rouge
Il ne sera pas question quand nous sommes morts.Joan Baez est soucieuse de son rôle d'artiste dégagée à délivrer un message de paix et de liberté, contre la guerre et l'injustice, elle a visité des camps de prisonniers sous le feu des bombardements pendant la guerre du Viêt Nam.
Le 24 décembre une bombe a explosée à l'hôtel Brink de Saïgon, où était hébergés des officiers américains célibataires. Deux personnes tuées et plus d'une centaine de blessés. Dans cette chanson elle appelle à la révolte.
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{Masters Of War}
Come you masters of war
You that build the big guns
You that build the death planes
You that build all the bombs
You that hide behind walls
You that hide behind desks
I just want you to know
I can see through your masks.
You that never done nothin'
But build to destroy
You play with my world
Like it's your little toy
You put a gun in my hand
And you hide from my eyes
And you turn and run farther
When the fast bullets fly.
Like Judas of old
You lie and deceive
A world war can be won
You want me to believe
But I see through your eyes
And I see through your brain
Like I see through the water
That runs down my drain.
You fasten all the triggers
For the others to fire
Then you set back and watch
When the death count gets higher
You hide in your mansion'
As young people's blood
Flows out of their bodies
And is buried in the mud.
You've thrown the worst fear
That can ever be hurled
Fear to bring children
Into the world
For threatening my baby
Unborn and unnamed
You ain't worth the blood
That runs in your veins.
How much do I know
To talk out of turn
You might say that I'm young
You might say I'm unlearned
But there's one thing I know
Though I'm younger than you
That even Jesus would never
Forgive what you do.
Let me ask you one question
Is your money that good
Will it buy you forgiveness
Do you think that it could
I think you will find
When your death takes its toll
All the money you made
Will never buy back your soul.
And I hope that you die
And your death'll come soon
I will follow your casket
In the pale afternoon
And I'll watch while you're lowered
Down to your deathbed
And I'll stand over your grave
'Til I'm sure that you're dead.Traduction de la chanson :
{Maîtres de guerre}
Venez, vous, les maîtres de guerre
Vous qui construisez ces grosses armes
Vous qui construisez ces avions de mort
Vous qui fabriquez toutes ces bombes
Vous qui vous cachez derrière des murs
Vous qui vous cachez derrière des bureaux
Je veux juste que vous sachiez
Que je peux voir à travers vos masques
Vous qui n'avez rien fait d'autre
Que construire pour détruire
Vous jouez avec mon monde
Comme si c'était un petit jouet
Vous mettez une arme dans ma main
Et vous vous cachez hors de ma vue
Pour vous enfuir bien loin
Lorsque les balles sifflent
Comme Judas autrefois
Vous mentez et trompez
Une guerre mondiale peut être gagnée
C'est ce que vous voulez me faire croire
Mais je vois à travers vos yeux
Mais je vois à travers votre esprit
Comme je vois à travers l'eau
Qui s'écoule dans nos égouts
Vous tendez la gâchette
Pour que les autres tirent
Puis vous reculez et regardez
Quand le nombre de morts augmente
Vous vous planquez dans vos demeures
Lorsque le sang des jeunes
S'écoule de leur corps
Et se mêle à la boue
Vous avez jeté la plus grande peur
Qui puisse exister
Celle de mettre des enfants
Au monde
Pour avoir menacé mon enfant
Pas encore né ni même nommé
Vous ne méritez pas le sang
Qui coule dans vos veines
Est-ce que j'en sais assez
Pour parler ainsi
Vous pouvez dire que je suis jeune
Vous pouvez dire que je ne sais rien
Mais il y a une chose que je sais
Malgré mon jeune âge
C'est que même Jésus
Ne pardonnera jamais ce que vous faites
Laissez-moi vous poser une question
Votre argent est-il si bon
Qu'il achète votre pardon ?
Pensez-vous qu'il le peut ?
Je crois que vous constaterez
Lorsque l'heure de votre mort aura sonné
Que tout l'argent que vous possédez
Ne suffira pas à racheter vos âmes
Et j'espère que vous mourrez
Et que votre mort sera proche
Je suivrai votre cercueil
Dans la pâleur du jour
Et je regarderai lorsque l'on vous descendra
Dans votre lit de mort
Et je me tiendrai sur votre tombe
Jusqu'à être sûr que vous soyez mortsMonsters of War est une chanson de Bob Dylan parue en 1963 sur l'album The Freewheelin's Bob Dylan. Sa mélodie provient de la chanson populaire anglaise Nottamum Town. Ses paroles sont pleines de colère à l'égard des marchands d'armes ; en parlant des mauvaises interprétations parfois faites de ses paroles (premier couplet), Dylan a déclaré : «Masters of War» est censée être une chanson pacifiste contre la guerre.
Cette chanson apparaît comme ''anti-guerre'' aux yeux d'un grand nombre de personnes qui trouvent le dernier couplet ''très dur'' car il paraît morbide. Bob Dylan lui même au cours d'une interview disait qu'à chaque fois qu'il la chantait, elle déclenchait cette même réaction.
Si on prend le temps d'examiner attentivement cette chanson, on peut remarquer qu'elle exprime le point de vue du général et futur président de l'époque Eisenhower concernant les dangers du complexe militaro-industriel de ce pays.
Par exemple, Eisenhower à dit lors d'un discours d'adieu le 1è janvier 1961, ''nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel.
La mélodie étrange, tirée d'une vieille mélodie anglaise, attira des ennuis à Bob Dylan. Une action en justice fut introduite contre lui, mais il parvint à démontrer que sa variante et ses paroles originales constituaient une chanson nouvelle.
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1967 : Le 21 octobre 1967, le Comité de Mobilisation national pour Finir la Guerre au Viêt-Nam organisa un grand rassemblement sur Washington D.C. : des milliers de manifestants se réunissent devant le Pentagone pour protester contre la guerre du Viêt Nam.
La marche a débutée à l'ouest du Potomac, le parc près du Mémorial de Lincoln, pour se diriger vers le Pentagone où le rassemblement se tint sur le parking. Les militants adoptèrent une attitude de résistance non-violente.
C'est une photographie qui a été prise par Marc Riboud. Elle a été publiée dans la presse. C'est une scène d'histoire et également une image-symbole ainsi qu'une icône des sixties : une évocation emblématique de la génération hippie. Elle représente Jane Rose Kasmir, une lycéenne américaine, qui a parfaitement conscience de la portée symbolique de son geste, qui s’avance lors d’une manifestation contre la guerre du Vietnam devant une horde de baïonnette de la garde nationale, une fleur à la main. Elle regarde dans les yeux le soldat en face d'elle, les bras repliés contre sa poitrine, vêtue d'une chemise imprimée. Cette photographie illustre le « pouvoir des fleurs » face aux armes. Cela deviendra un symbole connu de lutte pour la paix et pour la résistance non violente.
On peut constater que cette photographie est basée sur une opposition entre les signes distinctifs situés à gauche et ceux situés à droite de l’image. Opposition parfaite comme en témoignent les couples d’antithèses suivants : gauche/droite (passé/avenir), hommes/femme (pluriel/singulier), sombre/clair (flou/net). On constate également que l’association homme-arme-guerre répond l’antithèse femme-fleur-paix. Mais aussi, si la jeune fille a un visage, les soldats, nombreux, identiques et anonymes, n’en n’ont pour ainsi dire pas. D’ailleurs la plupart sont flous et celui qui se trouve en face de la manifestante, et qui aurait dû avoir son visage net et en gros plan, demeure hors cadre.
Une jeune fille isolée par le choix du cadrage et celui de la focale qui règle la netteté sur le premier plan et plonge l’arrière-plan dans le flou. Pour insister sur l'importance du premier plan.
Il faut préciser que cette scène a été saisie en toute fin de journée, donc avec une lumière pauvre. La photographie n'est donc pas très nette d'une manière générale et la profondeur de champ forcément très réduite, ce qui peut expliquer l'arrière-plan très flou.
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«Faites l'amour, pas la guerre» est un slogan qui est à l'origine pour l'anti-guerre issu de la contre-culture des années 1960 aux États-Unis. Ce slogan est utilisé principalement par les opposants à la guerre du Viêt Nam, il a été repris pour d'autres guerres par la suite. Gershon Legman prétend en avoir été l'inventeur lors d'une conférence à l'Université d'Ohio en 1963. Penelope et Franklin Rosemont l'ont rendu populaire en imprimant des milliers de badges distribués lors de la marche pour la paix à la fête des mères de 1965. Ils furent les premiers à l'imprimer.
Les hippies étaient fermement opposé à tout conflits violents, dont la guerre du Vietnam. Ils se sont donc appropriés ce slogan. Les hippies ont élaboré ce symbole en rapport avec la non-violence mais aussi leurs libertés sexuelles.C'est donc sans surprise que les hippies se dressent contre la guerre.
Le slogan réapparaît dans la culture populaire fréquemment par la suite, comme dans la chanson de John Lennon Mind Games en 1973, ou encore celle de Bob Marley Trouble no more.
Le slogan qui, à l'origine, mettait l'accent sur « pas la guerre », a fréquemment été utilisé par la suite pour insister sur « 'Faites l'amour », en particulier dans les discours sur la révolution sexuelle.
L'expression a parfois été détournée, comme dans Faites l'amour, pas la guerre... ou bien faites-les deux : mariez-vous !.
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Ce slogan a été prononcé pour la première fois lors des Days Of Rage (1969), une manifestation organisé par le groupe The Weatherman. Le créateur du slogan et leader du groupe est John Jacobs (1947-1997), un étudiant activiste des année 60. Ce groupe est un collectif américain de la gauche radicale anti-impérialisme, anti-raciste et anti-guerre ( notamment celle du Vietnam) fondé en 1969 à Chicago. Il a été classé par le FBI comme un groupe terroriste car il procédait à la « propagande armée », effectuant une vingtaine d'attentats à la bombe ne faisant aucune victime. Ces attentats visaient des locaux ou bâtiments ayant un lien avec la Guerre du Vietnam. Le groupe voulait attirer l'attention de l'opinion publique sur les liens entre, par exemple, certains centres de recherche universitaire et le complexe militaro-industriel américain, et d’alléger le poids de la répression étatique.
( traduction de "Bring back the war home" : Ramenez la guerre à la maison )
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